Pourquoi est-il important de vivre dans une maison plus saine ?
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Un environnement sain est considéré comme une condition préalable à la réalisation d'autres droits humains, dont le droit à la vie, à l'alimentation, à la santé et à un niveau de vie suffisant. Mais qu’est-ce qu’une maison saine ? C’est une maison ou il fait bon vivre, accueillir et voir grandir ses enfants, en toute sérénité. C’est une maison qui nous permet de respirer un air sain, de boire une eau saine. Une maison plus saine, c’est avant tout, un besoin vital pour l’épanouissement de votre famille.
Sans l’air et l’eau nous sommes tout simplement voués à… disparaître. Image certes anxiogène mais nécessaire pour rappeler à quel point air et eau sont des biens précieux. Nous avons cependant tardé à en prendre conscience.
Révolution Industrielle, accroissement des populations, développement d’une agriculture intensive et d’une société de consommation toujours plus avide de produits de masse, autant d’évolutions sociétales qui ont un impact sur l’air et l’eau : pollution, surconsommation, et de fait raréfaction.
Pourquoi avoir tant tardé ? Simplement parce que l’envie de consommer l’emportait sur la préservation de ressources que l’on pensait inextinguibles, mais aussi parce que les polluants de l’air ou de l’eau ne sont pas toujours visibles à l’oeil nu, ne sentent pas forcément mauvais et n’ont pas toujours un goût détectable.
Pourtant, les sources de pollution sont latentes partout, tant en intérieur qu’en extérieur.
En ce qui concerne l’air, l’erreur est de considérer qu'à l’intérieur il est plus sain qu'à l’extérieur. Alors qu'il l'est d’autant moins que l’habitat est confiné et isolé. Certes il n’y a pas de pots d’échappements de voiture dans notre salon, mais l'activité humaine, la fumée de cigarette, l'utilisation de produits chimiques pour l’entretien ou le bricolage, les cosmétiques, les matériaux anciens renfermant encore des solvants ou peintures au plomb désormais interdites… sont autant de polluants, que des intérieurs confinés rendent plus dangereux et stagnants. Si on ajoute à cela problèmes d’humidité et de moisissures, le cocktail devient détonnant.
Ouvrir ses fenêtres lorsque l’on vit dans une grande agglomération permet certes un renouvellement d’air, mais ne traite pas la cause des polluants.
Il en va de même pour l’eau, qui est très réactive au moindre changement d’environnement. Cette eau que l’on boit, avec laquelle on cuisine ou on se lave vient de l’extérieur et passe par des canalisations. Elle doit donc être traitée en amont, parfois adoucie contre le calcaire, et être véhiculée de manière sécurisée.
La dimension physiologique
On respire 12 000 litres d’air par jour. Autant dire que notre nez, que ce soit au niveau olfactif ou sensoriel est constamment sollicité, et qu’il véhicule l’air au travers de notre corps quelque soit sa qualité. On ne peut pas ne pas respirer.
Si certains polluants sont détectables grâce à leurs mauvaises odeurs, d’autres, en revanche, plus discrets olfactivement, nous irritent, les yeux, la gorge, le nez et ont un impact sur notre santé.
Quant à l’eau, on en utilise 234 litres par personne et par jour. L’eau est le principal constituant de notre corps, nous en sommes composés à 85%. Il est donc vital que l’eau qu’on ingère ou que l’on met au contact de notre peau soit de bonne qualité, pour éviter les irritations et autres agressions de l’épiderme.
La dimension physique
Que ce soit pour l’air ou pour l’eau, il existe deux types de polluants :
Ils peuvent être chimiques, et dans ce cas ils proviennent souvent de l’extérieur (usine, fumée, circulation, engrais…) ou de produits intérieurs toxiques.
Mais ils peuvent être aussi biologiques, et dans ce cas ils sont souvent relatifs à un taux d’humidité ou de confinement important et mal géré. La moisissure s’épanouit dans l’humidité, les virus adorent les espaces confinés, tout comme les bactéries adorent l’eau croupie. Notre corps, lui, n’apprécie guère et en témoigne rapidement.
La dimension socio-psychologique
Une bonne odeur et nous voilà souriant, une mauvaise odeur et les nerfs se tendent, le stress monte.
Normal, nous sommes des êtres sensibles. Cela dit, il faut tout de même se méfier de certaines soit disant bonnes odeurs. Certains produits ménagers donneront le sentiment de propre, mais n’en seront pas moins dangereux. Nos premières impressions ne sont pas forcément les meilleures.
Lorsque notre corps lutte contre les polluants qui l’entourent, il perd en énergie et en concentration, il est moins productif, et il entame son capital santé. Il est important de pouvoir être rassuré sur la qualité de l’air et de l’eau que l’on utilise chaque jour afin d’éviter toute anxiété à ce sujet.
Il existe à l'heure actuelle une prise de conscience concernant la qualité de l'air intérieur et la qualité de l'eau. C'est cette prise de conscience qui va nous aider à changer nos habitudes. S'il est de notre responsabilité de changer la donne, de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies seront là aussi pour nous aider à relever ce défi, et nous permettre de vivre dans un environnement intérieur plus sain.