L’isolation par l’extérieur sous bardage expliquée en vidéo
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Isolation renforcée, façade relookée : l’isolation thermique par l’extérieur sous bardage (ou ITE sous bardage) vous séduit, et vous souhaiteriez en savoir un peu plus sur le sujet ? Fonctionnement, choix de l’isolant, techniques de pose, précautions administratives : on vous explique en vidéo !
Quel bardage pour mon isolation extérieure ?
Lorsqu’on parle d’isolation thermique par l’extérieur sous bardage, il s’agit en réalité d’une opération 2 en 1 qui permet d’isoler sa maison tout en embellissant sa façade par la même occasion.
Le choix du parement de l’ITE
Bois, pierre naturelle, céramique, métal, terre cuite, résine, panneaux solaires, matériaux composites… La gamme des bardages est vaste et de nombreuses possibilités s’offrent donc à vous en termes de rendu et d’esthétique. Installé au-dessus de votre isolant extérieur, le bardage donnera le look parfait à votre habitation sans dénaturer ni son style ni son caractère et apportera même de la valeur à votre bien.
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Une isolation sous bardage bois apportera un côté très naturel, qui se fond dans la nature ou joue au contraire le contraste avec un environnement plus minéral. Les essences de bardage bois pour l’ITE (généralement le Douglas, le sapin du nord, le mélèze ou l’épicéa) peuvent être teintés pour s’adapter parfaitement au design que vous souhaitez.
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Le parement en pierre naturelle ou en brique préservera l’authenticité de votre maison et son intégration dans le voisinage si celui-ci se compose de maisons bâties dans ces matériaux.
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Les bardages en parement métal, céramique ou terre cuite offrent des possibilités de design audacieuse, pour une façade au caractère bien prononcé.
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Quant aux panneaux solaires, ils sont bien évidement parfait pour alléger vos factures d’électricité et réaliser encore plus d’économie d’énergie.
Cependant, avant d’opter pour un type de bardage en particulier, il est important de s’assurer que le PLU de votre commune vous l’autorise.
Le choix du matériau isolant
Côté matériau isolant pour votre ITE sous bardage, là encore, vous avez l’embarras du choix : panneaux, rouleaux ou isolants en vrac insufflé ou projeté ; en laine de verre, fibre de bois, liège, lin, chanvre… De nombreuses solutions techniques performantes existent.
Toutefois, avant de vous décider, il est préférable de vous appuyer sur l’expertise d’un professionnel qui vous orientera sur une solution conforme aux exigences thermiques, acoustiques et de protection incendie, et adaptée à la nature de vos murs. La solution mise en œuvre doit bénéficier d’un avis technique.
Bon à savoir : en confiant vos travaux d’isolation sous bardage à un professionnel RGE, vous pouvez bénéficier d’aides aux travaux de rénovation énergétique, et notamment de MaPrimeRénov, qui viendra alléger le prix de vos travaux.
La mise en œuvre de l’ITE sous bardage
Une fois le choix du bardage et des matériaux isolants effectué, la mise en œuvre de l’ITE peut commencer. La façade existante n’est pas déposée : c’est plusieurs nouvelles couches qui viennent se superposer à l’existant. La mise en œuvre se déroule en deux temps.
La pose de l’ossature rapportée
On vient d’abord mettre en place la première ossature de cette nouvelle épaisseur. Cette ossature va accueillir le matériau d’isolation. Elle peut être :
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Sous forme de rails métalliques : auquel cas les fixations de l’ossature intègrent des rupteurs de ponts thermiques et l’isolant sera quasi continu. Si votre matériau isolant n’intègre pas de pare-pluie, il faudra en rapporter un par-dessus l’isolant, en veillant à en choisir un qui permet les transferts de vapeur d’eau.
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En bois : l’isolant est alors posé entre les chevrons, puis un pare-pluie en panneaux de fibre de bois est généralement ajouté pour limiter les ponts thermiques.
La pose de l’ossature secondaire
Ensuite, c’est au tour de l’ossature secondaire de venir prendre place par-dessus cette couche d’isolant. Composée de liteaux et de contre-lattes ou de lisses, elle sert de support de fixation au bardage, tout en permettant de laisser passer une lame d’air ventilée sur toute la hauteur du mur. Cette lame d’air est essentielle : elle a pour but de faciliter les transferts d’humidité et ainsi de garantir la pérennité de l’isolation.
A noter que, selon le type de bardage et les contraintes architecturales, le système de fixation choisi sera différent :
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Bardage bois : on utilisera des clous et des crochets.
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Bardage en clin métallique : on privilégiera des vis ou des clips.
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Dalles en résine, pierre naturelle et terre cuite : les dalles viendront s’emboîter sur les lisses.
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Panneaux en céramique ou panneaux solaires : des agrafes viendront fixer le tout sur l’ossature.
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